Le défi de l’exportation

À mi-parcours de l’exercice financier 2016-2017, nous avions constaté une cadence accélérée de la demande dans tous nos programmes internationaux en comparaison des années précédentes.  C’est dire à quel point l’annonce en cours d’année par le ministère du Patrimoine canadien d’une contribution supplémentaire de 830 000 $ à l’export a été la bienvenue. Ainsi, cet appui du gouvernement du Canada aura permis de répondre adéquatement à cette augmentation sans précédent des projets à l’export des artistes, des organismes et des entreprises de toute la francophonie canadienne.

Très concrètement, cet apport supplémentaire aura permis en Développement des marchés internationaux d’accepter dix projets de vitrines collectives de plus que ce que notre budget annuel préliminaire prévoyait, ainsi que de consolider notre apport pour trois autres vitrines et trois présences collectives dans des marchés du spectacle.  Ce sont ainsi près de 50 artistes qui auront bénéficié d’une visibilité supplémentaire grâce au montant additionnel consenti sous ce programme.

Dans le programme individuel de Commercialisation internationale, ce sont 41 projets supplémentaires visant des activités de promotion et de spectacles qui ont été soutenus en 16-17 en comparaison de l’année 15-16. Ces projets ont permis d’appuyer 11 artistes différents de plus que l’année dernière dans leurs démarches d’exploration et de développement de carrière sur les marchés étrangers.

En Démarchage international, en lien avec les présences collectives et individuelles sur les territoires cibles, l’augmentation a également été importante. Ainsi, ce sont 20 déplacements à l’étranger de plus pour les professionnels canadiens qui ont été approuvés en 16-17 en comparaison de 15-16 et ce, pour une somme supplémentaire engagée d’environ 25 000 $. Compte tenu du fait que l’année 15-16 comptait 26 déplacements liés aux Bis de Nantes 2016, cette hausse des déplacements en 16-17 est d’autant plus significative puisqu’il s’agissait d’une année où cet événement bisannuel, le plus grand marché du spectacle francophone, n’avait pas lieu.

En définitive, cet élan vers l’export du secteur musical francophone canadien que nous observons depuis quelques années ne se dément pas. Nos programmes évoluent au gré de ces nouveaux besoins dans un objectif de véritable développement de carrière pour nos artistes à l’étranger. En travaillant en concertation avec les acteurs de la filière musicale, nous visons à mettre de l’avant des actions collectives et individuelles qui se complètent.

L’intervention effectuée par  Gestion Nuland au Festival du Chainon manquant en France en septembre 2016  illustre bien la cohésion existante entre les différents programmes internationaux et le succès qui peut en découler. Ainsi, la parole est donnée cette année à Bruno Robitaille, partenaire canadien du Chainon et porteur du dossier collectif en Développement des marchés internationaux, à l’artiste Thomas Hellman, qui y a présenté une vitrine fructueuse appuyée en Commercialisation internationale qui a permis de générer une tournée de plusieurs dates en France, et, enfin, l'agente de spectacles de ce dernier, Valérie Bergeron, elle-même soutenue dans le programme de Démarchage pour ce déplacement d’affaires.